Sarah Ridgley est une artiste américaine renommée pour son travail de graveuse et d’artiste générative. Elle a fondé un studio de typographie artisanale dans l’Arkansas alors qu’elle poursuivait ses études de droit, où elle a travaillé pendant de nombreuses années avec sa collection croissante de caractères et de presses. En découvrant la riche histoire de l’art génératif, Ridgley s’est tournée vers le travail avec les pixels et le code, un nouveau système de règles créatives. De nombreuses œuvres basées sur son code ont ensuite été transformées en impressions à l’aide de diverses techniques issues de son studio de gravure. Cette approche multidisciplinaire est une caractéristique majeure de sa pratique.
“La question est de savoir si le code ou le résultat est l’œuvre d’art. Le code reflète les choix créatifs de l’artiste et est utilisé pour générer diverses itérations. Le résultat final, cependant, est ce qui est le plus souvent associé à l’idée d’art. Je pense que les deux sont des éléments intégrants de l’œuvre.”
Ridgley travaille également avec la typographie générative, explorant la temporalité à travers les données de dates, heures et lieux. S’inspirant de la nature et du texte, elle a développé un algorithme d’écriture asemique pour créer une poésie visuelle, explorant les concepts de compréhension universelle et du texte en tant que langage visuel — un objet à regarder plutôt qu’à lire. Son travail a été exposé dans le monde entier, notamment lors des événements suivants : • The Digital for Miami Art Week (2021) • Artists Who Code à Vellum LA (2022) • Personal Structures, une exposition biennale organisée par le Centre Culturel Européen à Venise, Italie (2022) • FEMGEN (2022) • Code Chronicles avec Bitforms Gallery (2023) • La Paris Collection et la Venice Finale avec Bright Moments (2024).